Vous l’avez bien compris, il est impossible d’investir de l’argent sans un minimum de connaissances en mathématiques, rassurez-vous, calculer sa plus-value et sa performance boursière n’est pas compliqué.
Le but de la bourse est de faire des plus-values et de toucher des dividendes.
Vous connaissez probablement cette citation de Warren Buffett :
« rule number 1 : never lose money ; rule number 2 : never forget rule number 1 » ou en Français : « règle numéro 1 : ne jamais perdre d’argent ; règle numéro 2 : ne jamais oublier la règle numéro 1 ».
Quand vous l’avez intégrez, il ne vous reste plus qu’à savoir calculer simplement et rapidement vos plus-values.
La formule mathématique : ((valeur d’arrivée – valeur de départ) / (valeur de départ)) x 100 = X% de plus-value.
Calculer sa plus-value et sa performance boursière. : illustration
Un exemple est toujours plus facile à comprendre.
Je vais prendre ici une action que j’aime bien : Michelin
C’est une action que je possède dans mon Pea.
Le cours de bourse au moment de la capture d’écran était de 77,51 €, mon prix de revient était lui de 61,145 €.
Quelle est alors ma performance et ma plus-value en pourcentage ?
La performance : inclura le dividende et la plus ou moins-value.
Si je réalisais la vente de Michelin aujourd’hui, ma plus-value serait de (77,51 – 61,145) = 16,365 €, il faut ajouter également le dividende du mois de mai, à savoir, 2,40 € / action, soit une performance totale de (16,365 € + 2,40 €) = 18,765 €.
Soit une plus-value de 26,76 % par rapport à l’investissement initial de 61,145 €.
Si je reprends la formule plus haut, je fais : ((77,51-61,145)/61,145)) x 100 = 26,76 %.
La performance totale (plus-value + dividende) est elle de 30,69 %.
C’est votre plus-value brute à laquelle il faudra retirer les frais de votre courtier et les impôts.
Pour les impôts, il faut dissocier la fiscalité des dividendes et des plus-values, ensuite l’imposition est différente selon que vous investissiez au sein d’un Plan Epargne en Action (exonération d’impôts au bout de 5 ans mais pas de prélèvements sociaux) ou d’un Compte-Titre.
S’il n’y a pas moyen d’agir sur la fiscalité, il en est tout autrement sur les frais. En effet, les frais c’est votre banquier ou votre courtier qui les facturent.
Pourquoi rester chez un intermédiaire qui ampute votre rentabilité (frais de garde, frais de courtage élevés…). Grâce à internet, il est simple de trouver des courtiers en ligne, sûrs et bien moins chers. J’ai choisi l’un des plus plébiscité par la presse spécialisée (www.binck.fr). Il y en a d’autres bien sûr, le choix est grand.
Vous connaissez maintenant la façon de calculer votre plus-value et votre performance. Cela n’a rien de compliqué.
Seulement, cette performance est amputée par deux choses qu’il ne faut absolument pas négliger, les frais et les impôts.
Bonjour Arnaud
Merci pour ton article très intéressant. Il est vrai qu’il ne faut pas oublier les dividendes dans le calcul de la plus value ou de la moins value. Souvent on se focalise seulement sur la variation par rapport au prix d’achat
Ludovic
@ Ludovic
C’est effectivement important d’inclure les dividendes dans le calcul, trop souvent on privilégie la plus-value. Pourtant, sur le long terme la performance des actions est bonne si l’on y inclut ce dernier.
Bravo pour cet article très bien fait, qui met à plat un peu toute la fiscalité à prendre en compte. je me permet de retweeter 🙂
Bonjour Arnaud
Merci pour ta réponse. Concernant la bourse et les actions, je suis d’accord avec toi. Il n’ y a pas plus porteur que la bourse sur le long terme.
Que penses tu des mouvements actuels dans le secteur les télécoms ?
ludovic
@ Ludovic
Les télécoms ne sont pas mon terrain d’investissement, trop compliqué, trop aléatoire. Free peut peut-être tiré son épingle du jeu, mais je ne trouve pas encore de quoi investir dans cette société. Pour Orange, l’action a trop été boudée, je reste à l’écart même si elle semble avoir touché le fond.
bonjour Arnaud
merci pour ta réponse
c’est vrai que c’est très évolutif et qu’il ya beaucoup de spéculations dans le secteur. Ce matin, les brokers se désengageaient d’Iliad et de Bouygues et conseillaient Orange.
Je crois que le feuilleton ne fait que commencer
Ludovic