En matière d’épargne et d’investissements, les Français sont bien souvent perdus et bien mal conseillés. Ils sont également de mauvais conseilleurs.
Vous savez à quel point nous sommes «mauvais» en finance (Une majorité des Français ne savent pas quelle somme ils auront au bout d’un an en plaçant 100 € à 2 % de rendement / an).
Le sujet ne les intéresse pas alors que de plus en plus de personnes aspirent à devenir, plus riche et plus indépendantes, notamment dans le but d’avoir une retraite confortable. Ils suivent sans réfléchir presque aveuglément, leur banquier, les commerciaux ou les campagnes publicitaires ventant les différents programmes immobiliers de défiscalisation.
Ce même schéma se reproduit avec la bourse, quand elle est au plus haut et que le particulier y place ses économies, alors qu’il est déjà trop tard.
Pour apprendre à faire fructifier son argent, je vais vous proposer deux cas de conscience sur lesquels vous pourrez bien sûr réagir, l’un sur l’immobilier et l’autre sur la bourse, mais avant cela…
Ceux qui’ s’intéressent à leur patrimoine ont une chance de faire de bons choix.
La majorité des Français qui s’intéressent à leurs investissements, à leur argent se forment sur le tas, mais ont tendance à suivre comme des moutons les conseils des parents voire des grands-parents qui ne sont plus d’actualité aujourd’hui, « investis dans la pierre, place ton argent sur le fond en euro 100 % sécurisé de ton assurance-vie …».
Diriez-vous que ce sont de bons conseils ? Pour moi, ce sont des conseils d’une autre époque, d’un autre âge. Les temps ont changé.
Les investisseurs qui ont le plus de chance de réussir sont ceux capables de se remettre en question et qui ont une bonne dose de bon sens. Est-ce votre cas ? Personnellement j’y travaille.
Le patrimoine des Français ne progresse que de 1,6 %, alors que …
Cette année, alors que les marchés boursiers ont progressé d’approximativement 23 % pour le CAC Mid and Small. Les français n’ont vu leur patrimoine progresser que de 1,6%.
Où est l’erreur ?
La raison vous la connaissez, l’épargnant Français est allergique à la bourse. On peut aisément le comprendre, nous avons connu une multitude de crises, elles nous font peur. Pourtant, le résultat est là, celui, qui depuis 2012 à investi une parti de son argent en bourse le voit se valoriser d’une belle manière alors que l’investisseur qui investit dans l’immobilier voit son patrimoine stagner voire même baisser.
Je ne parle même pas de ceux qui ne font rien et qui par conséquent n’ont aucune chance de se constituer un patrimoine. Je sais que ce n’est pas le cas des lecteurs d’Un Avenir Plus Riche.
Apprenons à investir, ou plutôt réapprenons à investir :
Il est temps pour vous, comme pour moi, de nous remettre en question. Oublions nos certitudes, ce qui fonctionnait avant n’est plus ce qui fonctionne aujourd’hui.
- Premier cas de conscience : Faut-il encore investir dans l’immobilier ?
Cette question n’est pas dépourvu de sens, au contraire, l’immobilier n’est plus et ne sera plus pendant quelques années le placement sûr que les Français plébiscitaient en grand nombre. Ce n’est absolument pas un placement sans risque. C’est pourtant ce que l’on essaie de vous faire croire…
- La lourde fiscalité qui pèse sur l’immobilier a réveillé de nombreux investisseurs. Ils ont déserté en masse ce secteur, l’impact, un nombre de transactions en forte baisse.
- Les prix sont dissuasifs et les primo-accédants ne sont plus présents.
Ces deux raisons, moins d’investisseurs et moins de primo-accédants, semblent plaider pour une baisse des prix de la pierre dans les années à venir. A cela, il est possible d’ajouter une remonté des taux d’emprunts et le tour sera joué.
Pourtant, l’immobilier reste un placement sur le long terme intéressant. Cependant, il faut se donner la peine de réfléchir et de chercher ce qui est encore rentable en attendant des jours meilleurs.
3 pistes à suivre :
- La location meublé.
- L’achat dans l’ancien avec travaux, l’objectif est de créer du déficit foncier.
- L’investissement dans des parkings et des garages.
Plus généralement tous les investissements de niches.
L’immobilier doit rester dans votre stratégie patrimoniale, mais pas n’importe comment et surtout pas à n’importe quel prix, soyez sélectif et ne vous laissez pas bercer par le chant des sirènes des promoteurs immobiliers. Leur marketing est très bien fait, c’est vrai.
Le cas « à part » de la résidence principale :
Si d’un point de vue économique, il n’est pas souhaitable d’être propriétaire de son logement, d’un point vue personnel et patrimonial, il reste préférable d’investir dans sa résidence principale.
Economiquement, ce n’est aujourd’hui pas rentable d’investir dans son propre logement. Le montant des loyers est bien inférieur au montant d’un crédit. Seulement, qui aura le courage d’investir et d’épargner cette différence.
L’achat de sa résidence a du sens sur le long terme et constitue une épargne forcée (mais au rendement très faible, je vous l’accorde).
- Deuxième cas de conscience : Faut-il se lancer en bourse ?
Vous allez voir, d’ici quelques mois, les épargnants vont se réveiller, surtout si la bourse démarre l’année 2014 positivement. Ils vont commencer leur « come-back » sur le marché action. La cupidité n’est plus très loin.
Les particuliers vont venir investir « en masse » leur argent, leurs économies alors que les professionnels et les investisseurs un peu plus aguerris vont se retirer progressivement du marché pour augmenter leurs liquidités. Le retournement du marché ne sera probablement plus très loin, vous êtes ici prévenu.
A la question posée plus haut, malgré tout, je réponds qu’il faut se lancer en bourse (avec un PEA, un compte-titre ou via une assurance-vie), mais pas n’importe comment. Plutôt que vous dire quoi faire, je préfère vous dévoiler comment je pratique.
J’ai une méthode d’investissement très simple et surtout compréhensible par tous.
Je me suis remis en bourse en Décembre 2011. J’entendais alors des gens, mon banquier me dire qu’il ne fallait surtout pas investir en bourse, trop de risque, les marchés allaient s’effondrer…
Par déduction, c’était pour moi le moment idéal. Après avoir lu quelques articles sur le sujet par de grands investisseurs (Warren Buffet). Il me semblait opportun de revenir sur le marché boursier à cette période.
Pour faire simple, car la bourse peut l’être, j’investis régulièrement mon épargne (presque tous les mois) sur des valeurs , des actions dont le dividende est croissant pour les garder sur du long terme dans mon portefeuille. Je n’ai pas de valeur exotique ou trop petites. Je suis également ce que l’on appelle un investisseur « Buy and Hold », j’achète et je conserve.
Cette notion de dividende croissant est importante dans ma stratégie car les résultats dans quelques années devront être particulièrement intéressants.
Je n’enrichis pas mon courtier en ligne en payant des frais par de l’achat / revente. C’est bien moi qui dois m’enrichir et pas mon intermédiaire financier (Binck).
Pour cette stratégie, il n’y a pas spécialement, à quelques nuances prêts (un marché au plus haut) de moment opportun pour investir.
C’est évident, cet argent je n’en ai pas besoin avant longtemps (10, 15 ou 20 ans), je suis même prêt à voir mon capital fondre de 20 à 30 % voire 40 %. Si les actions que j’ai choisi sont de bons choix, ce sera le moment idéal pour renforcer mes positions. La main tremblante, peut-être, je vous l’accorde.
Une perte totale en capital est à mes yeux impossible vu la sélection que j’opère au sein de mon portefeuille. Le dividende devra être un revenu passif et augmenter année après année.
Pour tout vous avouer, je trouve aujourd’hui, la bourse moins risquée que l’immobilier…
Pensez-vous qu’il faille réapprendre la finance ? Quelles sont vos stratégies pour appréhender l’avenir et vous constituer un patrimoine solide et de préférence en croissance ? Quelle est votre méthode pour faire fructifier votre argent ? Au contraire, croyez-vous que ce qui marchait avant, à toutes les chances de fonctionner aujourd’hui ?
Tout ca est culturel est je pense que pendant encore longtemps, les Francais vont faire n’importe quoi avec leur patrimoine (100% en immobilier,…). En tout cas, très bon article !
@ Hervé
Merci pour le compliment, j’apprécie.
Comme toi, je pense qu’il y a un réel déficit en culture financière alors que les français travaillent dur.
C’est dommage de ne pas avoir les connaissances pour tenter de faire fructifier leur patrimoine.
La société de consommation est différente aujourd’hui, mais au final il y a toujours une pression pour dépenser plus et moins pour économiser et faire fructifier son argent.
Bonjour,
je ne pense pas sur que la bourse soit moins risqué que l’immobilier.
En bourse on a pas le contrôle, alors que dans l’immobilier on choisis le montant du loyer, son locataire, si on veut faire du meublé ou du saisonnier etc…
L’immobilier est quelques choses de physiques même en cas de crise majeur il nous reste le prix du foncier, en bourse on n’est pas certains qu’une entreprise sera encore là dans 50 ans …
On ne peut pas utiliser l’effet de levier du crédit en bourse, on mets notre argent en jeu alors que dans l’immobilier on mets un apport mais ensuite c’est le locataire qui, via le loyer, paye le crédit.
Très peu de personnes deviennent riche grâce à la bourse alors que beaucoup le devienne grâce à l’immobilier. La bourse est un moyen de donner du tonus à son épargne sur le long terme.
Je crois en l’immobilier car les gens auront toujours besoin de ce loger. J’utilise la bourse pour placer les bénéfices de mes loyers en choisissant des entreprises réputés pour leurs solidités, qui verse un dividende chaque année du genre Air Liquide.
Il est vrai que le poids culturel est important, chez moi, mes parents regardaient déjà de près leur patrimoine. Mais avec un certain nombre d’idées reçues qui ne conviennent pas : notamment sur l’immobilier. Ma mère n’hésite pas à investir cash dans un locatif qui lui rapportera moins de 2%.
A mon niveau et celui de mes frères et sœurs, on essaye de conserver l’idée d’épargner et d’améliorer notre connaissance sur les investissement. Nous échangeons régulièrement sur nos stratégies boursières et immobilière.
J’ajoute que l’arrivée de calculatrices ultra performantes dans nos maison : j’ai nommé, les PC… nous permet aussi de faire des statistiques et des simulation qui aident beaucoup !
Pour mat part, ma résidence principale est actuellement mon seul investissement immobilier. En 2013, c’est le renégociation du crédit qui m’a fait gagner beaucoup.
Côté placements financiers :
– 70 % sont sur des FCP dans un PEE avec une stratégie de coût moyen rapporté, rendement 2013 : 12%, rendement moyen annuel sur les 5 dernières années : 12%.
– 20 % sur un compte titre, performance 2013 : 20%
-10% en assurance vie : performance 2013 : 3.5 %
–
Salut Arnaud,
La gestion des finances personnelles et de l’investissement devraient être des formations obligatoires à l’école. Quel est l’intérêt d’apprendre un métier, gagner de l’argent et faire n’importe quoi avec par la suite? C’est aberrant!
Côté supports d’investissement, je préfère la bourse à l’immobilier pour:
– la flexibilité
– la diversité
– la diversification
– la simplicité et la rapidité pour accéder à son capital et le réallouer
– la facilité de gestion
– une taxation plus simple
– une meilleure performance historique
– pas de soucis de locataires, d’impayés, de travaux, réparations, etc.
Ben
Salut Arnaud,
C’est tout bête, mais la finance et entreprenariat devraient être enseignés à l’école… Pas en détail, mais au moins les grandes lignes. 😎
J’avais lu dans un livre il y a quelques années, que si on suit les conseils de nos parents ou amis, connaissances, nous ne finirons pas riches. Tout simplement car ils suivent les conseils qu’ils vous donnent et ne le sont pas riches eux-mêmes. Je préfère donc me faire ma propre opinions et investir en conséquence. 🙂
Je pense que l’immobilier d’habitation après avoir connu ses heures de gloires va baisser à plus ou moins court terme. Et là quand le marché sera déserté par tous il y aura de bons coups à faire.
Pour la bourse, j’ai investi pas mal sur mon PEA et mes AV fin 2012 début 2013 et j’ai fait des perfs énormes… entre 20 et 60%. Mais mon profil est comme toi « buy & hold » donc après avoir choisi des bons investissements qui me correspondent j’attends plusieurs années.
Bonjour
Le fait est que nous n’avons pas une culture anglo-saxonne au niveau des affaires. C’est flagrant.
Par exemple, nous avons une aversion pour le risque. Sur la bourse, la majorité des français privilégient les investissements boursiers en France. Or la croissance est à l’extérieur, dans des pays émergents. Je trouve en plus que les conseillers boursiers sont plus des vendeurs que des conseillers.
Ludovic
Bonjour,
Je crois aussi que pour bien investir, il faut avoir le goût des chiffres, de la paperasserie, de l’économie et des sociétés, de la finance, etc….
Beaucoup de gens sont allergiques à tout ça et se fiche complètement de savoir et d’apprendre à placer leur argent.
Ils laissent ce « sale boulot » aux banquiers et aux conseillers en tout genre.
Alex
Merci à vous pour ces commentaires intéressants et étayés, c’est instructif.
Aurélien, je partage en partie ton avis dans le sens où l’immobilier restera intéressant si l’achat est cohérent et surtout rentable.
Aujourd’hui, les prix sont tellement élevés que pour s’enrichir avec l’immobilier, cela devient extrêmement difficile, pas impossible mais compliqué.
Moi même je tente l’aventure cette année en investissant dans mon premier garage.
Sur le long terme l’immobilier est le meilleur moyen de s’enrichir.
Si tu regardes depuis 50 ans l’immobilier a connu des hausses et des baisses mais en rapport à il y a 50 les prix ont augmenter.
Je prend comme exemple le crédit : J’ai 1050€ de crédit une fois mes 6 appartements en location j’aurais environ 1900€ de loyers.
Je paye du crédit mais ce crédit sert à rembourser le capital que ma banque m’a avancer. Donc chaque mois qui passe je « m’enrichi » de 1050€ et ça sans travailler.
De plus le fait d’avoir fait des travaux à chaque appartements donne de la valeur a mes biens. Donc « potentiellement » je ne rembourse que du capital vu que l’augmentation de la valeur comble les intérêts d’emprunt.
@ Aurélien
Tu as raison sur la stratégie que tu donnes, seulement comme je le dis dans mon article, en immobilier il faut être sélectif sur le bien et sur le type de bien…
Un moyen de s’enrichir avec l’immobilier est d’acheter de l’ancien avec travaux pour faire du déficit foncier, ce que tu as fait.
L’exemple qui me vient à l’esprit et qui ne peut pas enrichir aujourd’hui, ou beaucoup trop lentement, c’est d’acheter du neuf « mal situé » et de ne pas profiter à 100 % de la défiscalisation, les cas sont légions.
Dans tout investissement il faut être sélectif… L’avantage que je peux donner à la bourse c’est qu’on peux investir avec peu de moyen et plus rapidement.
Les programmes neuf type Duflot etc ne sont pas des investissements très rentable ( il faut bien que ceux qui font le travail pour vous se rémunérent).
Ils deviennent intéressant pour des personnes fortement imposées.
Je pense que beaucoup font souvent l’erreur d’opposer les classes d’actifs, alors que l’histoire demontre l’utilité d’etre diversifié en cas de crise, et qu’aucune n’est reelement « sure », ou « plus performante ».
Les actions, sensees etre la classe d’actifs la plus performante à long terme ont eu par le passé des periodes de sous performance parfois très longues.
Idem pour les obligations, l’or (qui, malgres des periodes faste, est historiquement la classe d’actifs la moins performante sur le long terme..) et meme le sacro-saint immobilier, meme si ce dernier est le seul moyen pour un « petit »particulier de beneficier de l’effet de levier du credit.
Je recommande a tout investisseur de s’ interesser aux écrits de david swensen, et a l’historique de performance de son equipe…
@ Yoshi
Je suis heureux de te relire ;-).
Tu mets le doigt sur un élément important. Il ne faut pas opposer les classes d’actifs. Seulement, il faut savoir piocher dans les cycles économiques ceux qui peuvent permettre une croissance du patrimoine.
La bourse est un secteur porteur aujourd’hui, mais demain ???.
Une chose est évidente à mes yeux, c’est qu’un bon achat (immobilier, bourse) restera un bon achat sur le long terme. L’immobilier acheté à un prix correct pourra générer des loyers au rendement convenable, même chose pour la bourse avec les dividendes.
Pour l’or et les obligations, je n’y suis pas trop favorable pour l’instant.
L’or ne produit rien. Pour les obligations le cycle économique n’est actuellement pas très favorable.
Le fait de chercher a piocher dans les cycles, revient à vouloir faire du market timing, ce qu’ont bien du mal à faire les professionels, alors les particuliers…pour ma part, je reste très orienté actions, mais je diminue progressivement mon exposition au marché, en renforcant ma poche cash/obligs.j’ai aussi depuis quelques temps une poche matieres premieres via le tracker lyxor crb non energy…
Desormais, je me concentre sur une allocation de mes avoirs financiers hors tresorerie, de:
25 à 75% actions (titres vifs et tracker msci AC world)
10 à 20% immobilier (siic)
5 à 10% matières premières (tracker)
0 à -10% cash (levier)
la poche obligs etant la variable d’ajustement (fonds euro)
pas de CFD, SRD, FOREX, qui ne sont rien d’autre que des pièges à pigeons…
@ Yoshi
Merci de nous faire part de ta répartition, à ce que je vois tu es très orienté marché financier.
Prochainement, je publierais un article sur la répartition de mon patrimoine qui sera du fait d’être propriétaire de mon logement beaucoup plus orienté immobilier. Cependant, ces dernières années, mes investissements sont financiers et « à risques » avec mon assurance-vie et mon Pea.
@Arnaud, @Yoshi,
Je pense au contraire qu’il faut opposer les classes d’actifs: ils n’ont pas tous les mêmes cycles, les mêmes performances historiques, les mêmes caractéristiques. Un individu qui souhaite prendre le contrôle de ses investissements peut difficilement au départ connaitre et maitriser toutes les classes d’actif. Il va bien falloir qu’il se concentre sur une, se forme, investisse dedans prudemment, quitte à élargir son panel d’actif par la suite pour se diversifier. La diversification à outrance de toute façon n’a aucun intérêt: chronophage pour tout simplement répliquer la performance d’indices de référence.
Au passage, l’immobilier n’est pas le seul investissement à effet de levier accessible aux « petits » particuliers: CFDs, marges, SRD. Quoi qu’il en soit, l’effet de levier en bourse est à fortement déconseiller aux débutants!
Ben
@ Ben
Merci de ce retour d’expérience, j’ai au début de mon aventure pensé qu’il ne fallait pas trop se diversifier pour justement faire mieux que les indices etc.
J’en reviens un peu, non pas que j’ai eu une mauvaise expérience, mais je pense qu’il faut être investi dans plusieurs classes d’actifs (bourse et immobilier, voire entrepreneuriat) pour mieux jouer la carte du rebalancement (entre ses investissements ou simplement au sein de son portefeuille d’actions) si nécessaire.
Le mieux étant d’augmenter ses économies puis ses revenus pour pouvoir investir encore et encore.
Salut Arnaud,
La situation idéale est effectivement d’avoir son patrimoine réparti entre bourse, immobilier et entrepreunariat. Malheureusement il faut bien commencé quelque part. Étant déjà passé par les trois, il est à mon sens quasiment impossible de démarrer les trois de front…
Ben
@ Ben
Je te rejoins sur ce dernier point, il ne faut pas bruler les étapes.
bonjour Arnaud
en matière d’investissement immobilier dans le cadre de la défiscalisation, quelles régions conseillerais tu ?
ludovic
@ Ludovic
La défiscalisation n’est pas à mon sens le meilleur moyen de faire de l’investissement immobilier.
Il y a des revues spécialisées qui sont pas mal sur le sujet (Mieux vivre votre argent) pour ce donner une idée.
Bonjour Arnaud,
ton lien vers ton livre pour les parking m’intéressent, mais je vie au Québec. J’ai l’impression que le marché des parkings ici est très peu liquide.. Penses-tu que ta technique peut être répliquée ici?
@ Alexandre
Je te déconseille d’acheter l’Ebook que je mets en lien dans l’article, tu ne pourras pas être pleinement satisfait comme moi je l’ai été. Ce livre s’adresse à un public Français avec les lois de notre pays.
C’est effectivement un placement très peu liquide quand le prix est surévalué, au juste prix, il trouve vite preneur. C’est la difficulté de faire une bonne affaire, mais le jeu en vaut la chandelle.
Bonjour,
Je vais surement vous paraître agressif dans ce commentaire. C’est de toutes façons un peu mon fonds de commerce sur mon blog (d’habitude sur les blog-investisseurs immobilier puisque c’est mon domaine de prédilection).
Beaucoup d’affirmations péremptoires dans cet article ne sont que l’avis et les prédictions de son auteur.
Et pour certains passages ont est à la limite de l’extrême mauvaise fois.
Tu affirmes que l’immobilier va s’effondrer et la bourse aussi mais que ta stratégie ie PEA avec des actions pour les dividendes est la seule échappatoire.
Investissement value vs investissement rendement ok c’est le débat classique mais oublier que l’immobilier permets aussi l’investissement en rendement est un peu fort de café. Tu t’en fous que ton portefeuille perde de 20 à 50 % de sa valeur car tu auras toujours les dividendes. En revanche l’investisseur dans la pierre en cas de baisse du marché ne pourra que recourir au suicide c’est bien connu si on fait de l’immobilier locatif c’est pour acheter/revendre tous les 6 mois et interdiction de demander un loyer au locataire !
Dans les commentaires ce passage est également extraordinaire :
»
Tu as raison sur la stratégie que tu donnes, seulement comme je le dis dans mon article, en immobilier il faut être sélectif sur le bien et sur le type de bien…
»
Parce qu’en bourse c’est bien connu on peut acheter n’importe quelle action et c’est la fortune assurée…
Tu te plains que les français sont nuls en finance mais soyons sérieux ce n’est pas avec ce genre d’article que la situation s’améliora.
Que ce soit en bourse ou en immobilier les choses sont pourtant très similaires. L’approche value nécessite de trouver des titres/biens sous évalués.
L’approche rendement nécessite plus de réflexions que celles que tu fais. Croire que tes dividendes ne cesseront de croitre année après années c’est aussi stupide que ceux qui prétendent que l’immobilier est sûr car les loyers ne peuvent pas baisser.
Quand il y a une baisse en valeur (que ce soit la bourse ou l’immobilier) il faut analyser les raisons de cette baisse et essayer de voir l’impact que cela aura sur le rendement.
Si le cours d’une action baisse parce que l’entreprise a des difficultés il y a de grandes chances qu’elle ne puisse plus te verser tes fameux dividendes croissants. Si elle baisse simplement du fait de la prise de plusvalue de boursicoteurs en effet le rendement ne sera pas impacté (ou peu)
Idem pour l’immobilier si les prix baissent parce que la bulle immobilière éclate ce n’est pas pour autant que tes locataires vont partir du jour au lendemain. L’impact n’est pas forcément nul bien sûr ainsi tes locataires qui n’étaient pas en mesure d’acheter leur rp (tu dis dans ton article -sans citer tes sources !- qu’il y a moins de primo-accédants d’autres sources prétendent au contraire qu’ils sont de retour http://www.cimm-immobilier.fr/blog/financement/les-primo-accedants-sont-de-retour-selon-la-meteo-des-taux-de-cafpi-5703.html) peuvent le devenir et tu devras viser comme clientèle une clientèle moins aisée d’où une baisse à la re-location.
Je trouve aussi tes conseils pour l’immobilier très légers je caricature à peine mais en gros c’est uniquement pour faire du déficit foncier.
Je ne sais pas si tu le sais mais ils sont dans une certaine limite (actuellement 10700) et pour la part ne provenant pas des intérêts d’emprunt déductibles du revenu global.
Il s’ensuit que l’impact n’est pas du tout le même selon la TMI du contribuable. Ce conseil est d’autant plus mauvais que l’on est peu imposé.
En outre cela expose le contribuable a plus de prélèvements sociaux dans le (relativement proche) futur qu’une solution permettant le report du déficit d’une année sur l’autre (comme le meublé en LMNP par exemple)
Tu prends surtout l’immobilier par le très mauvais bout celui de la défiscalisation (qui plus est de la défiscalisation pas du tout optimisée)
Franchement en te lisant j’ai l’impression d’avoir en face de moi un de ces gestionnaires de patrimoine de pacotille qui vendent de l’assurance vie et du Duflot à tout le monde.
Soyons sérieux la gestion de patrimoine NE PEUT PAS être uniforme. Elle ne peut être que personnelle et répondre au profil et aux objectifs de la personne. Qui peut croire qu’un smicard et Ibrahimovic doivent opérer les mêmes choix ?
Et pourtant tu dis au deux de faire du déficit foncier et d’ouvrir un pea et y mettre des actions à dividendes croissants…
»
Economiquement, ce n’est aujourd’hui pas rentable d’investir dans son propre logement. Le montant des loyers est bien inférieur au montant d’un crédit.
»
Ce n’est pas parce que tu mets en gras une affirmation qu’elle est uniformément vraie sur tout le territoire national. Aucune source bien sûr et pour cause cette affirmation ne peut être prouvée.
Déjà il faut rappeler que l’immobilier est de marché de gré à gré sur des biens qui ne sont pas fongibles. Autant tu peux dire qu’une action X vaut actuellement tant, il est en revanche impossible d’avoir le prix d’un deux pièces.
Certes avec l’enregistrement des transactions tu peux faire des moyennes mais il ne s’agit que d’indications.
Pour les loyers c’est pire encore pour tout ce qui concerne le parc privé il n’y a qu’à voir le bordel que suscite l’encadrement des loyers (http://tempsreel.nouvelobs.com/immobilier/logement/20130916.OBS7158/observatoire-des-loyers-les-professionnels-de-l-immobilier-font-secession.html) chacun son propre observatoire des loyers 😉
En revanche là encore c’est à chacun de faire le calcul avec comme paramètres (dont certains sont difficilement chiffrables) le montant du loyer, le prix d’un bien équivalent, la durée prévue de détention, la valeur à la fin de détention, le montant de la taxe foncière.
Tu oublies bien vite quelques avantages pour le propriétaire de sa rp : pas d’imposition de la plus-value en cas de revente, mensualités qui seront potentiellement fixes tout le long de la détention (selon le type de prêt) alors que le locataire va voir normalement son loyer augmenter.
Il y a TOUJOURS un temps de détention où il sera économiquement plus intéressant de posséder sa rp. Heureusement pour nous qui faisons du locatif pendant ce temps de détention des évènements peuvent forcer à la mobilité (accroissement de la famille, mutation professionnelle)
L’immobilier prend également d’autres formes que la location de la RP de son locataire : location saisonnière, baux commerciaux …
Enfin dernière remarque qui ne s’adresse pas directement à l’auteur mais à un commentateur car je lis cela sur de nombreux blogs de grands génies de l’investissement concernant la culture financière et son non apprentissage à l’école.
Demandez-vous aussi quelle formation vous avez suivie. J’ai encore lu cela sur le blog d’un gamin d’une vingtaine d’année qui a quitté l’école très tôt.
Forcément quand on fait un CAP équarissage on ne sort pas avec un niveau d’expert en économie/finance.
En revanche si vous avez fait de la comptabilité ou de la gestion calcul de CAF, de VAN, maths financière ne devraient plus avoir aucun secrets pour vous…
J’ai vu un Conseiller de Gestion de Patrimoine qui pour exercer a fait une formation sur le net de 65 heures. Pas étonnant que si on se laisse juste impressionner par son titre de CGPI et qu’on suit bêtement ces conseils on ne saura jamais comment gérer un patrimoine…
@ Didier
Pas si péremptoires que çà cet article vu ce que tu as à dire…
Je te rejoins sur le fait que cet article n’engage que son auteur, c’est effectivement ce que je pense avec les connaissances que j’ai dans ce domaine.
Cette approche me convient et me réussit, je n’ai pas de complexe à la mettre en avant.
Didier tu dis « Que ce soit en bourse ou en immobilier les choses sont pourtant très similaires. » J’ai du mal me faire comprendre, cette approche est également la mienne, et loin de moi l’idée de dénigrer l’investissement immobilier, au contraire. Ce que je pense, c’est que la période n’est pas propice, de plus je ne pense pas que l’immobilier va s’effondrer, mais tout laisse penser à une baisse sur plusieurs années ce à quoi tu pourras me répondre que les taux vont remonter etc.
Le meilleur moment pour investir est quand on a bien pris le temps de ficeler son projet, pour preuve, j’investis cette année dans un garage (petit risque pour commencer, c’est ce qui me convient…)
Concernant mon affirmation sur le fait qu’il n’est absolument pas intéressant d’acheter sa résidence principale, les lecteurs comprennent bien que c’est une généralité et que selon certaines conditions et certaines situations, il est parfois préférable d’acheter que de louer.
ex : Une personne qui est incapable de faire des économies se verra par ce biais forcée d’épargner et de se constituer un patrimoine.
Mon article et l’esprit du blog s’adresse à des personnes qui souhaitent optimiser leur patrimoine et je leur expose ma vision, qu’ils soient d’accord ou pas. Un blog sert également à échanger comme on le fait ici et à confronter d’autres point de vue, c’est ce qui fait avancer.
Ton commentaire offre une autre vision que la mienne, je pense que les lecteurs ont besoin de se confronter à des avis différents. C’est quelque chose que j’apprécie, surtout quand ce dernier est structuré et bien argumenté, même si j’utilise un ton un peu moins vif.
A bientôt
Bonjour,
Un article qui peut donner envie de se remettre en question, tant mieux 😉 .
Personnellement je pense qu’il n’y a pas d’ EDUCATION financière en France pour une majorité des gens.
Pour ceux qui possède déjà des biens et de l’épargne cela est différents car souvent les parents donnerons un rapport à l’argent totalement différent des autres.
Sans éducation on se voit forcé d’apprendre tous seul encore faut il en avoir l’envie quand on voit la société de consommation qui nous entour.
Salut Payen,
Très bonne remarque et j’irais même plus loin: sans éducation financière il est difficile d’en comprendre même l’intérêt, les possibilités et le potentiel!
La compréhension des intérêts composés, de l’utilité d’un budget, de l’investissement quel qu’il soit, ne sont pas des compétences innées, loin de là.
Il y a un gros manque à combler en France…
Ben