Aujourd’hui, un nouvel article invité.
Il s’agit de Victor du blog « Argent-Web », qui, par cet article, souhaite nous parler des personnes qui réussissent et de leurs points communs.
Petite présentation de Victor :
Arrivé dans la vie active sitôt le baccalauréat (F à l’époque) fini, j’ai adopté Internet assez tôt mais ne commence à m’en servir « pratiquement » que très récemment. Je découvre le monde du blogging, de l’affiliation et de la finance, et envisage une reconversion professionnelle, en commençant par une diversification des revenus.
De la création d’entreprises réussies !!!
On peut décoder les points communs de tous les gens qui réussissent. Je pense qu’on peut décrypter copier et adapter les pratiques que mettent en œuvre ceux et celles qui connaissent le succès, mais surtout ceux qui savent le faire perdurer.
La première chose à faire est de se connaître. Il faut connaître ses forces mais aussi ses points faibles. Dans la recherche du succès, les points faibles sont en fait nos forces. Je pense que c’est grâce à eux qu’on peut se donner des limites, des balises. Les limites, choses qui nous paraissent aujourd’hui inexistantes tant on nous brasse d’en faire toujours plus, il faut bien pourtant les garder en tête
avant qu’on en perde notre humanité, sur un aspect éthique.
La France a cette culture de honte de l’échec qui font de filières telles que l’ENA la « panacée » de la formation à la française. Quand on voit quel genre de personnalités butées peuvent en sortir, ça prête à vomir…
Tout le monde voudrait avoir un livre qui nous explique pas à pas comment devenir un milliardaire. D’ailleurs, dès qu’on parle de succès, c’est l’aspect matériel de la chose qui intéresse la plupart des gens. Pour autant, ce sont des histoires humaines qui façonnent de belles entreprises. Aux States, on voit beaucoup de personnes qui sont devenues milliardaires, ça semble beaucoup plus réalisable qu’ici en France, où les « institutions sociales » ont peut-être trop eu cet effet pervers de désolidariser les citoyens, chose qui empire avec le chômage qui augmente. La solidarité conditionne le travail d’équipe, pourtant au cœur de la construction d’entreprise. Pas étonnant que nos entrepreneurs se sentent seuls.
Les études ne font pas tout. Si on prend par exemple
Richard Branson, une personnalité qui m’inspire, le milliardaire britannique à la tête de Virgin, on voit bien qu’
on peut avoir été un élève médiocre et finir à la tête d’un empire. Cet homme est la définition même du
self-made man version British. Issu d’un milieu populaire, il souffre de dyslexie, à l’époque on ne diagnostiquait pas les enfants comme maintenant. Tout cela ne l’a pas empêché de créer un magazine pour les étudiants, puis une sorte de planning familial toujours destiné aux étudiants, et ensuite de créer sa société de vente de disques par correspondance. C’est ainsi que Virgin est née. Ce nom a été choisi car Branson et ses collaborateurs étaient
tous vierges dans le business. Les années 80 ont été une période bénie pour Virgin, la marque s’est diversifiée et est devenue le mastodonte qu’on connait aujourd’hui. Je prends cet exemple, car
Branson ne s’est pas laissé limité par ses faiblesses. Il a une passion pour la musique et un véritable intérêt pour les gens et c’est aussi ça la base de son succès.
Branson est aussi un grand philanthrope. Il a créé énormément d’organisations à but non lucratif, telles Virgin Unite, pour aider ses semblables. Son engagement auprès des plus démunis date de ses débuts dans le monde des affaires. C’est un peu la loi universelle, il faut donner pour recevoir.
Si je résume, il faut se connaître. Pour réussir, il faut savoir s’entourer, tout en sachant que devenir riche n’est pas un but en soi. Le succès peut aussi se mesurer par le bien qu’on fait autour de soi. Pas au nombre de zéros qu’on aura pu aligner. A ce titre, la « fronde » des médecins revendiqués « pigeon » me dégoûte : quel est le réel but ? Soigner convenablement ou s’enrichir davantage ?
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« on voit bien qu’on peut avoir été un élève médiocre et finir à la tête d’un empire. »
Il faut absolument dissocier l’intelligence, des capacités scolaires! Et en étant le plus objectif possible, faire des études longues ne permet pas de « devenir riche », sauf pour une petite poignée de personnes ou ceux qui sortent des écoles telle l’X.
Et félicitations à tous les autodidactes qui ont réussi à prouver qu’il est possible d’aller loin en partant de « rien » 🙂
Merci beaucoup, Arnaud.
En effet Damien, le parcours de ces hommes est véritablement incroyable. Mais même Branson, que je respecte énormément, s’est trop détaché parfois de ses clients.
J’avais lu, peut-être même dans Avenir plus riche, qu’il fallait vivre en-dessous de ses moyens : c’est à retenir. Les grands hommes sont ceux qui acceptent à la fois de telles responsabilités et qui font également, régulièrement, le travail d’un employé de base. Ne jamais oublier ce que l’on fait et à qui l’on doit sa réussite 😉